mardi 12 juillet 2011

Dernier saut à Xela

Ca y est, j'ai terminé mon boulot à l'Ambassade, rendu mon appartement et fais mes valises... Mais l'échéance du retour en France est encore lointaine car j'ai deux mois de vacances au Mexique avant de retrouver Paris! Je vais rejoindre la capitale mexicaine en bus en traversant le Guatemala et le Sud mexicain. L'occasion de passer une dernière fois à Quetzaltenango avec mes "cuates", ou je n'étais allé qu'une fois, et de rendre visite à une amie dans la campagne près de Totonicapan.

Je pars donc tôt de la capitale pour rejoindre d'abord la petit ville de Toto où vit Gladys, une Guatémaltèque prof de philo passionnée de littérature et de voyages.

La famille de Gladys m'accueille très gentiment pour un bon repas dans leur vieille maison.

Petite balade dans les environs, c'est la campagne de l'altiplano avec ses champs de maïs et de haricots.

Je retrouve mes amis à Xela pour un dernier week end. Après une soirée animé dans la deuxième ville du pays, on part explorer les environs sous un beau soleil.

La fameuse église de San Andrés Xecul: une vraie pièce montée jaune fluo avec ses sculptures de vierges et d'angelots. Un summum du kitsch baroque qui illumine ce petit village plutôt triste.

Saltemos pues!

Triste nouvelle: le chanteur de trova, l'Argentin Facundo Cabral, qui était venu au Guatemala pour deux concerts, a été assassinée sur le chemin de l'aéroport avant de pouvoir quitter le pays. Je l'avais vu et découvert justement trois jours auparavant dans une salle de Guate... Agé de 74 ans, c'était une très grande figure de la chanson à textes latinoaméricaine, engagé pour la paix et contre la dictature. Difficile de comprendre qui aurait eu intérêt à éliminer ce vieux chanteur inoffensif! Apparemment, les tueurs à gage visaient son manager qui voyageait avec lui et qui a survécu à l'attaque... Xela restera donc son dernier concert, plusieurs habitants lui rendent hommage autour d'un petit autel improvisé sur la place centrale.


Fin de ce petit week end entre amis, il est temps pour moi de foncer à Mexico où m'attend déjà Victor. Je prends le bus pour la frontière et laisse derrière moi le Guatemala pour quelques semaines...

Hola México!