vendredi 19 mars 2010

Agua, quiero agua!

Je suis reparti avec la bande de K'ashem avec qui j'étais allé gravir mes premiers volcans en août. Cette fois-ci, pas besoin de monter, on part dans le département de Santa Rosa pour aller faire du rappel dans des chutes d'eau! Ca paraît moins difficile tout de suite mais le problème est qu'il fait très chaud dans le Sud du pays, c'est le fameux "corredor seco" qui a été frappée par une grande sécheresse récemment. Et en plus on doit porter les tentes et tout l'équipement pour pouvoir dormir dans la nature. Mais après près d'un mois dans la capitale sans sortir, c'est indispensable de retrouver un peu de calme loin du bruit des avions, des bus, de la pollution et de tous les charmes de cette chère Guate.

La nuit a été courte mais on est motivés!

Comme ils le font toujours, on se réunit en cercle avant de commencer cette nouvelle aventure pour prier le dieu des randonneurs de nous montrer le chemin!

Il faut compter 6h de marche pour rejoindre les "cataratas".

La chaleur est vite étouffante et on profite des rivières pour se rafraîchir.

Le chemin est semé d'embûches: des rivières à traverser,

des ponts suspects...

Vite une autre pause dans l'eau!

Dernier effort à travers une plaine dégagée sans aucune ombre qui ressemble plus à la savane africaine qu'à l'altiplano.

Ca valait le coup! On se jette dans la rivière fraîche et les chutes d'eau!

Puis c'est l'heure du dîner, Edgar et les autres guides nous gâtent avec une bonne soupe et un petit menu enfant. Ca tombe bien car on est parti un peu en coup de vent de Guate et on n'est pas vraiment au point niveau bouffe... Et surtout pour l'eau d'ailleurs! Plus qu'un litre et demi pour le lendemain pour 4... Avec la chaleur et le retour, on devra aviser...

On se lève aux aurores après s'être couchés à 20h... L'eau devient vite notre préoccupation principale, on rêve d'un verre d'eau glacée... En attendant les Norvégiennes ont la bonne idée de faire bouillir de l'eau de la rivière.

Toute cette eau et on a soif! Ca fait mal au coeur!

On s'hydrate donc comme on peut!

Puis on commence à faire du rappel. Edgar m'explique comment descendre: rien de bien compliqué mais il faut se laisser tomber au début... Pas évident quand il y a 30 m de vide et des rochers saillants en bas...
On garde les jambes perpendiculaires face à la falaise et on fait glisser avec la main gauche. Je descend en moins d'une minute, pas vraiment le temps d'en profiter mais ce n'était pas très agréable d'être suspendu comme ça. Etant plus lourd que la moyenne des Guatémaltèques, j'appréhendais un peu mais la corde a tenu!

Une naïade du coin

Bon c'est l'heure de lever le campement, faute d'eau potable, on commence à remplir nos bouteilles de l'eau du fleuve et à en boire. Si jamais on se sent mal, on pourra prendre des chambres tous ensemble à l'hôpital!

Le retour paraît plus court, on prend un chemin différent, on fait trempette dès qu'on peut. Il faut souvent attendre un petit peu que le reste du groupe arrive avant de repartir. On est plus de 50 donc chacun a son rythme! Il y a même une famille entière avec la grand-mère et les petits enfants!

Photo de famille avant de repartir

On a la surprise de trouver des "picops" (comme ils l'écrivent ici) avant la fin de la rando... C'est salutaire et ça nous permet de rejoindre le "chicken bus" plus rapidement. Une fois dans le village, on se précipite dans une petite tienda qui a dû faire son chiffre d'affaire du mois en quelques minutes avec tous ces randonneurs assoiffés et affamés!

Petite pause à Pollo Campero, ça n'a jamais été aussi bon!

Petit week end sympa qui nous a fait retrouver la ville de Guate avec un enthousiasme peu commun!

1 commentaire:

  1. ça se mérite les cascades ! On dirait une séquence de Fort Boyard

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