mardi 9 novembre 2010

Qué padre el DF

Retour à Mexico pour quelques jours, juste au moment de la fête des Morts (Dia de Muertos), l'une des plus grandes célébrations du pays. Une autre approche de la mort plus colorée et joyeuse bien lointaine de notre Toussaint grisarde... Je reste un peu dans la capitale mexicaine avant de rejoindre l'Etat du Michoacan réputé pour ses cimetières fleuris et remplis la nuit du 1er novembre.

Un peu en manque de vie urbaine, je retrouve Mexico avec plaisir et me déplace en métro dans cette ville monstre en restant principalement dans les quartiers du centre historique et de la Reforma.

Le long de l'avenue de la Reforma, il y a de nombreux "alebrijes", des sculptures en papier mâché, exposés. L'aigle dévorant le serpent, le symbole du pays.

Des squelettes partout!

Un autre aigle

Pancho Villa?

Puis je rejoins le Zocalo, la place centrale, presque aussi pleine que lors de ma dernière visite pour la fête nationale. Pour la fête des morts, un Panthéon géant a été organisé sur cette place avec de nombreuses activités (rame de métros pleines de squelettes, offrandes, lucha libre, danse traditionnelle, une statue géante de 20 m...). Si le gouvernement fédéral n'avait pas les fonds nécessaires l'année dernière pour ces installations éphémères, ils ont voulu marqué le coup pour le bicentenaire et renoué avec cette tradition populaire.

Frida y sus amigos

Quelle grâce!

L'une des raisons pour laquelle la fête des morts est réellement une fête au Mexique est parce qu'il est généralement cru que les défunts continuent leur vie quotidienne dans un au-delà et reviennent visiter leurs vivants le 1er novembre. Beaucoup de représentations de squelettes vaquant à des occupations bien normales, les Catrinas sont le symbole de cette fête: jolies femmes bien vêtues mais sans chair sur leur os et leur grand décolleté vide!

Je rentre ensuite dans le Palais national, siège du pouvoir présidentiel, où se trouvent les fameuses fresques de Diego Rivera dépeignant l'histoire mexicaine.

Des Aztèques aux conquistadores et la colonisation

Une expo reprend les 200 ans d'histoire du Mexique. Des policiers bien armés nous préviennent à l'entrée qu'il est interdit de prendre des photos à l'intérieur sous peine d'être expulsés... On se tient à carreau OK?


" La mort me fait rire."



Le Zocalo vu du Holiday Inn, toujours un bon point d'observation!

Pendant la nuit, la statue géante s'illumine pour la plus grande joie des Mexicains!

Tacos anyone?

Le métro infesté de petits monstres

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